Benjamin Carré, Illustrateur de couverture Star Wars

Benjamin Carré : Illustrateur depuis 1997.

Age : 38 ans Lieu: Nantes

Il a réalisé beaucoup de couvertures de comics Star Wars, fan art et bien autre encore . Je vous recommande d'aller voir son site : http://www.blancfonce.com/images/#/content/Album/ C'est magnifique.

 

Voici une illustration de la prochaine couverture du Dark Horse: Knight of the republic qui sortiera en mai que Benjamin Carré a réalisé:

Image hébergée par servimg.com

Et voici quelque Fan Art de Benjamin Carré sur le theme de Star Wars:

 

Interview de Benjamin Carré par Star Wars la Saga en BD

 

Jeune illustrateur français, Benjamin Carré prouve une fois de plus que le talent n'attend pas le nombre des années. Repéré par Dark Horse, il est devenu, entre autre, le peintre illustrateur attitré des couvertures de la série «Chevaliers de l'Ancienne République». Nous somme allés à la rencontre de se passionné pétri de talent. Action!

 

SW Saga : Benjamin, tout d'abord, merci de nous rejoindre dans les pages de star Wars La Saga en BD et d'accepter de répondre à nos questions. Après Davidé Faabbri et Omar Francia, nous somme très heureux de t'accueillir, d'autant plus que tu es le représentant le plus récent des quelques artistes français de bande dessinée qui sont connus pour avoir travaillé sur l'univers Star Wars.

En ce qui concerne la partie biographique, tu es né le 22 mai 1973, et tu mènes de front depuis quelques années une carrière d'illustrateur (notamment pour le jeu vidéo et chez quelque éditeurs littéraires) d'une part, et de dessinateur de bande dessinée d'autre part. Peut-tu nous en dire plus?

 

Benjamin Carré : Déjà merci à toi! Tu sais, je suis à peut près sûr que je suis bien plus excité de répondre a tes question que toi de me les poser.

En ce qui concerne ma bio, j'ai commencé en 1997 en étant illustrateur dans l'édition, pour des jeux de rôle comme Nephilim ou Rétrofutur (pour Multisim),ainsi que de nombreuses couvertures de romans. Puis en 1999, j'ai intégré l'équipe de design du studio de développement de jeux vidéo Darkworks. Cela a été un gros tournant dans mon parcours, j'y suis resté huit ans. J'y ai énormément appris, rencontré des gens formidables et j'ai eu la chance de travaillé sur de très beaux projets comme Alone in the dark, the new Nightmare ou Cold Fear. Mais avant d'entrer chez Darkworks, j'avais déjà commencé à me faire un beau carnet d'adresse dans le monde de l'édition. Et je crois que c'est par souci de ne pas perdre ce relationnel que j'ai commencé à mener plusieurs activité de front: le jeu vidéo le jour, l'édition la nuit et le week-end... J'étais jeune: j'avais de l'énergie a revendre, d'autant que c'est à cette période que j'ai décidé d'en rajouté une couche et de me mettre à la BD! Ainsi j'ai réalisé mon premier album Smoke City en travaillant le soir.

J'ai casé cela tant bien que mal entre mon activité de salarié dans le jeu vidéo et celle d'illustrateur indépendant pour l'édition. Sauf que je n'ai aucun super-pouvoir me permettant de ralentir le temps ou de me cloner... Il est donc arriver ce qui devait arriver: la situation est devenue totalement ingérable. Je me suis retrouvé confronté a un choix: soit je lâchais tout pour me concentrer uniquement sur les jeux vidéos, soit je quittais Darkworks pour reprendre une carrière de dessinateur freelance. La deuxième solution m'est apparue comme une évidence, car elle me permettait de continuer à toucher à tout. Aujourd'hui, je fais des couvertures de romans et de comics, de la BD, du concept design pour les jeux vidéo et le cinéma. J'ai même participer à la création de produit dérivés: Goldorak et Ulysse 31 pour High Dream. Le tout dans une gestion de mon temps beaucoup plus saine.

SW Saga : Depuis combien de temps dessines-tu? Es-tu autodidacte, ou bien as-tu suivi des cours dans une école d'art?

 

: Comme tout le monde, je dessine depuis la maternelle. Je fais juste partie de ceux qui ne se sont jamais arrêtés. Je pense que tous les illustrateurs sont autodidactes. On ne va pas dans une école pour apprendre a dessiné en partant de rien. Quand on y va, c'est généralement parce qu'on a une passion déjà bien ancrée et bien maîtrisée. L'école sert essentiellement à transformer la passion en métier. Ce qui est déjà énorme.

Après avoir passé mon Bac, j'ai fait cinq ans d'études dans une école d'arts graphiques parisienne: l'ESAG. C'est une très bonne école qui ne se contente pas de nous apprendre seulement le dessin. Elle nous fait découvrir tous les corps de métiers liés à l'image: l'illustration, la photo, la typographie, la calligraphie, le maquettisme, la direction artistique, etc... Mon goût pour le «multi-casquette» me vient peut-être de là?! En tous cas, même si aujourd'hui je ne fait que de l'illustration, je suis persuadé que la richesse et la diversité de cet enseignement se retrouve beaucoup dans mes illustrations.

 

SW Saga : Quel a été ton premier travail professionnel?

 

B² : Des illustrations pour le jeu de rôle Nephilim. Ce secteur ne dispose souvent que de petits budgets. Mais l'excellent revers de cette triste médaille est que leurs portes sont toujours grandes ouvertes aux illustrateurs qui débutent. Ainsi, les éditeurs de jeux se retrouvent régulièrement être les «découvreurs» de nombreux grands talents. J'encourage clairement tous les jeunes illustrateurs qui cherchent à percer, à commencer par là. C'est un très bon moyen de faire ses armes dans un univers souvent très motivants et gratifiants.

J'ai la chance d'être né dans une famille qui m'a toujours encouragé à allez au bout de ma passion. Le résultat est que je n'ai jamais eu à gagner ma vie en faisant autre chose que du dessin. C'est certainement la situation la plus confortable pour se lancer dans ce type de carrière. Et je mesure bien ma chance. Mais il faut aussi se méfier du confort: il a tendance à être soporifique. Et un beau matin, tu es vieux et tu n'as rien fait de ta vie... Quelque soit ton parcours, il faut avant tout être passionné. La passion est le plus puissant des carburants.

 

SW Saga : Quelles sont tes influences majeures, à la fois dans le domaine de l'illustration et de la bande dessinée?

 

B² : Le cinéma! J'admire pourtant énormément de nombreux artiste comme Mœbius, Bilal, Tardi, Druillet, Sfar, Trondheim, Larcenet, John van Fleet, Mignola, Craig Mullins, Urasawa, Miyazaki, Otomo, Ashley Wood, Brom, James Jean,
Giger, Bruce Timm, etc... J'en oublie beaucoup...

Mais mon problème est que je suis une véritable éponge. Tu me files un artbook de Mignola et pouf! Je me met a dessiner avec le style de Mignola (en moins bien)! Ce qui est plutôt problématique. Quand je fais une illustration, je préfère cacher le travail des autres, pour ne pas être «contaminé»... Ou alors je regarde le taf de dix artistes à la fois: «pour nettoyer le poison». Mais mon inspiration première me vient clairement du cinoche. Et c'est bien pratique, parce que le décalage entre les média me permet de trouver ma propre écriture graphique. Donc pour répondre à ta question, mes influences majeures sont: Alien, Mad Max 2, Blade Runner, Star Wars, Tron, La Cité des enfants perdus, Matrix, Pulp Fiction, Le trou noir, Pirates des Caraïbes, etc...

 

SW Saga : Tu es – comme tu le dis ici – fan de Star Wars depuis des années. Comment as-tu découvert la saga la première fois. Un souvenir Particulier lié à «cette toute première fois» où tu as été confronté à cet univers?

 

B² : Je fais partie des chanceux qui ont découvert Star Wars en salle à sa sortie en France. J'étais pitchounet à l'époque (4 ou 5 ans), mes souvenirs sont vagues et je ne comprenais pas tout ce que je voyais. Je me souviens notamment de détails idiots. Par exemple, à l'époque je pensais que les Stormtroopers étaient des robots. Ou que mon personnage préféré était C3-PO parce qu'il était doré – top la classe! Mais mon plus joli souvenir n'est pas lié à la première, mais à la deuxième fois: à la sortie de L'Empire contre-attaque. Mes parents m'avaient déjà acheté quelques figurines Kenner issues du premier film. Je les adorais tellement qu'en allant voir L'Empire, j'avais avec moi un petit sac en plastique contenant ma petite collection d'une demi-douzaine de personnages! Je les avais carrément emmenés avec moi pour voir le film! Déjà tout gamin j'avais trouvé le moyen de réunir mes passions de cinéphile et de collectionneur !


SW Saga : Star Wars, tu en rêvais... Es tu l'as fait. Comment en es-tu arrivé à travailler avec Dark Hors sur une série Star Wars?

 

: C'est grâce à un ami et collègue: Aleksi Briclot. Un très grand Artiste. Il faisait déjà pas mal de couvertures de comics et avait eu l'occasion de travailler avec Dark Horse sur d'autres licences. Un beau jour, autour d'un verre, Aleksi m'annonce tranquillement qu'il est très débordé et qu'il vient de refuser pas mal de boulot... dont une couverture Star Wars!!! Moi aussi j'étais débordé, moi aussi je refusais plein de taf, mais je ne pouvais pas imaginer l'être suffisamment pour refuser une telle opportunité. Même si je dois y passer plusieurs nuits d'affilée, shooté à la caféine en intraveineuse! Il faut croire que ma passion pour Star Wars est bien plus développée que celle de mon ami. Je l'ai donc attrapé par le col en lui postillonnant au visage jusqu'à ce qu'il me dise si le plan était toujours valable, et qu'il me donne des détails, ainsi que les coordonnées de son contact... quelque chose quoi! Et il a fait bien mieux que ça! Il a écrit directement à Dave Marshall (l'un des éditeur de Star Wars chez Dark Horse Comics) un message extrêmement élogieux à mon égard, accompagné de mon CV et de quelques-unes de mes illustrations. Ça tombait bien, je venais justement de réaliser quelques «fan art» Star Wars. Autant dire que mon book était parfaitement adapté à la situation! Dave à apprécié mon travail et hop! C'était parti pour une série de couvertures pour la série KotOR (Knights of the Old Republic : Chevaliers de l'Ancienne République en VF).

Aleksi, je te remercie encore de m'avoir ouvert les portes de cette formidable aventure.

 

SW Saga : Parlons un peu technique, si tu le veut bien. Tes illustrations sont hyper réalistes, avec une attention particulière visiblement porté aux expressions des personnages et aux détails technologiques (costumes, vaisseaux etc...). Comment procèdes-tu? Un crayonné, un encrage? Un travail direct à la tablette graphique? Quels logiciels utilises-tu?

 

: Pas de crayonné, pas d'encrage: je compose mes illustrations directement en couleur, à la tablette graphique avec le logiciel Photoshop. Quand on est habitué aux techniques traditionnelles, l'outil paraît un peu rude au début. On est moins habile avec le stylet qu'avec un bon vieux crayon. Le logiciel est compliqué, etc. Mais dès qu'on commence à dompter la bête: c'est un vrai plaisir. On est libéré de toutes les contraintes matérielles: stock de peinture, de papier, temps de séchage, ratage... Car oui: sur Photoshop, si on rate son geste, on peu l'annuler et recommencer! Et ce, autant de fois qu'on veut. Ce simple détail paraît idiot, mais moi ça m'a complètement libéré. En traditionnel, quand je faisais une illustration qui démarrait bien, la simple trouille de gâcher par un faux mouvement ce qui a déjà été fait, avait tendance à scléroser mon trait. Et plus j'avançais dans l'image et plus mon trait était timide. Sous Photoshop, libéré de cette trouille, mon trait est complètement décomplexé, du début à la fin de la production. Au final, je perds un peu en habilité ce que je gagne en confiance. En ce qui me concerne, le jeu en vaut clairement la chandelle.

Je n'hésite pas non plus à agrémenter mes illustrations de collages photo, ce qui donne des touches hyper réalistes et très détaillées auxquelles tu fait allusion. Ainsi, ce n'est pas rare de croiser un morceau de moteur d'avion transformé en blaster de chasseur de prime. Un sous-marin nucléaire détourné en building de Coruscant, ou une vieille machine à écrire désossée en laboratoire de savant fou... J'aime jouer avec les matières, jongler avec les échelles... Bref je fais ma cuisine quoi! En mettant à profit un peu toutes les techniques graphiques apprises à l'école (cité plus haut).

SW Saga : Après Jean et Thomas Frisano, Olivier Vatine, Fred Blanchard, Mathieu Lauffray, Stan & Vince, tu rejoins le clan assez fermé des auteurs français de bande dessinée ayant travaillé sur Star Wars. Quel effet cela te fait-il?

 

: Hou la la! Dis comme ça, face à tous ces grand nom, j'ai l'impression d'être l'usurpateur du groupe! Genre: cherchez l'erreur! En fait, peut-être que je me trompe, mais l'univers Star Wars ne me parait pas si fermé qu'il en a l'air. Et pas particulièrement aux Français... Je suis sûr que tu en oublies dans cette liste! Je pense par exemple aux artistes d'Attakus qui ont fait un superbe boulot avec leurs statues mémorables (leur Vader I est le plus beau Vader jamais réalisé au monde... le diorama du Faucon est à se damner, et le dernier qui arrive là: le Prob Droïd... un bijou). Je pense à Michel Koch (encore un gars brillant) qui, si je ne m'abuse, a bossé sur des cartes à jouer Star Wars... Ce sont deux exemples qui me viennent là comme ça, mais je suis sûr qu'on peut en trouver des dizaines d'autre. Cet univers est tellement vaste, il y a encore tellement à rencontrer, à faire...

 

SW Saga : Oui, je pensais plus spécifiquement aux auteurs de bande dessinée. Dans ce registre, on peut également citer Stéphane Roux, qui a réaliser des cartes Collector Star Wars. Mais passons à la question suivante...

Que préfères-tu au sein de l'univers Star Wars? Des personnages fétiches, des envies particulières? Un fantasme d'illustrateur que tu rêves de concrétiser un jour?

 

: J'adore Tatooine. Et par extension, tout ce qui va avec cette planète. La pègre, les chasseurs de primes, Mos Eisley, la cantina, les Tusken... et je crois que me mon passage préféré de la saga, reste toute la séquence qui se déroule dans le palais de Jabba. J'adore les Muppets au cinéma!

Je ne veux pas te faire le coup du vieux rabat-joie qui ne jure que par les effet spéciaux à l'ancienne et crache sur l'image de synthèse. Au contraire, la synthèse c'est super bien et entre de bonne mains, c'est même dément. Elle permet de tout faire! Aucune limite si ce n'est l'imaginaire du réalisateur. Mais l'image de synthèse a fait disparaître un rendu particulier lié au SFX à l'ancienne. Avant la 3D, les artistes en charges des effets spéciaux étaient plus ou moins obligés d'inventer de nouvelle scène. Ce qui fait que même en croyant connaître toutes leurs astuces , il arrivait souvent qu'on se dise: «Mon Dieu, mais comment ils ont fait???» tellement la scène était incroyable, tellement on nous avait entourloupé les yeux avec de vraies astuces de magiciens...

Depuis la 3D, c'est vrai que le rendu est meilleur, que la possibilités sont infinies et plus souples... mais on n'est plus autant étonnés. On a même complètement perdu la surprise! On se dit juste: «Bah, de toute façon, c'est de la synthèse» . On est toujours émerveillé par le talent des artistes, c'est claire. Mais je conserve la nostalgie de cette question que l'on se posait: «Mais comment ils ont fait?». Car les spécialistes des SFX n'ont plus à surmonter l'insurmontable: tout est devenu possible.

Il y a toute une génération d'artistes de l'industrie du cinéma qui a du prendre une sacrée baffe avec l'arrivée en masse de l'image de synthèse. Ça me touche tout particulièrement parce que la fabrication de maquettes et de marionnettes pour le cinéma faisait partie des métiers dont je rêvais quand j'étais petit. Ils existent toujours, et travaillent toujours beaucoup. Mais de nos jours le spectateur ne pose plus la question et leurs productions sont assimilées à la synthèse. J'ai souvent vu des gens prendre des effets pourtant réalisés avec de bonnes vieille maquettes, pour de l'image de synthèse. Vis-à-vis de cet aspect de la «magie du cinéma», je me sens un peu comme l'alpiniste a qui on annonce l'invention de l'hélicoptère, alors qu'il n'était plus qu'à 10 mètres du sommet de la montagne... J'imagine que c'est le progrès quoi!

Et il n'y a pas a dire: ça marche mieux, c'est plus beau... mais la magie est elle encore là?

Mais pour en revenir à ta question, quand on me demande quels sont mes personnages préférés dans Star Wars, j'ai coutume de répondre: 1 – Max Rebo: le personnage le plus groovy de toute la galaxie. 2 – Le Rancor: parce que ses narines se trouvent au dessus de ses yeux^^. 3 – Droopy McCool: le 2ͤ perso le plus groovy de la galaxie.

Et mes fantasme d'illustrateur? Ben en fait, quand j'ai envie de dessiner du Star Wars, je ne me prive pas pour le faire. Qu'on me l'ait officiellement demandé ou pas! Si tu veux connaître mes fantasmes d'illustrateur dans cet univers, il suffit de regarder mes «fan arts»☺.

 

SW Saga : Quels sont tes projets actuels?

 

: Je termine le tome 2 de Smoke City (chez Delcourt). J'ai commencé un livre illustré pour enfant, sur le Roi Arthur pour Larousse. Et je m'apprête à en commencer un autre consacré à Peter Pan pour les Edition Tourbillon. J'ai également fait quelques couverture pour Do Androids dream of Electric Sheep? d'après Philip K. Dick pour Boom! Studios.

Sinon, je rêve (encore un fantasme) que Dark Horse me confie des couvertures des comics Aliens... Mais là, je crois que je peux toujours courir, vu l'immense talent de l'artiste qui s'en occupe actuellement (Raymond Swanland).

SW Saga : Sur Star Wars, tu réalises les couvertures de la série Chevaliers de l'Ancienne République qui s'arrête au numéro 50 (tome 8, à paraître en décembre 2010 chez Delcourt). Est-ce que tu vas réaliser d'autres travaux pour une autre série Star Wars chez Dark Horse?

 

: Oui. Ils viennent tout juste de me commander les couverture d'une nouvelle série Star Wars. Mais comme je ne suis pas sûr d'avoir le droit de dévoiler quoi que ce soit sur le sujet où j'écris c'est lignes. On va s'en tenir là☺.

 

SW Saga : Tu es également le co-auteur (avec Mathieu Mariolle au scénario) de la série de bande dessinée Smoke City chez Delcourt. Quand verra-t-on la suite? A quand la sortie du tome 2?

 

: On es en train de le terminer. Je ne sais pas exactement quand il doit sortir, mais si tout se passe bien, il devrait être là avant l'été . Mathieu et moi somme très impatients de voir paraître le dénouement de notre histoire. On a hâte de voir comment il va être accueilli. Surtout que la réalisation d'une BD, mine de rien, c'est une aventure étonnante: un sacré morceau de vie! On est impatients de voir si les lecteurs prennent autant de plaisir à le lire que nous à le réaliser.

 

SW Saga : Quel serait ton projet idéal?

 

: Je n'en sais rien du tout! Je crois que ce qui me plait avant tout, c'est la multitude de projets et le fait de ne pas voir les choses à trop long terme. Ce voile flou qui entoure mon avenir est, justement, ce qui le rend excitant. Je ne veut rien savoir du projet idéal. Je veux que l'idéal me reste indéfiniment inaccessible. Si aujourd'hui j'étais capable de te dire: «Voilà, c'est ça mon projet idéal», alors il me suffirait de le réaliser! Et après? Après je me noierais dans une overdose d'autosatisfaction en me disant : «J'ai réalisé mon chef-d’œuvre. C'est bon, je peux mourir demain» (rires). Mais moi, je ne veux pas mourir demain☺.

 

SW Saga : Merci beaucoup Benjamin, et rendez-vous bientôt sur les couvertures d'autres albums Star Wars

 

Propos recueillis par Thierry Mornet pour Star Wars la Saga en BD Février 2010.

 

Retapé intégralement pour la cantina par Darth-Seifer-Yuna.

Date de dernière mise à jour : 2021-07-05

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